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Doucet Machineries : quand ouvrage rime avec voyage!

21 octobre 2024
Doucet Machineries : quand ouvrage rime avec voyage!

Gabriel McDonald (au centre sur la rangée du haut) lors d'un voyage chez un client de Doucet Machineries en Orégon aux États-Unis.

 

Depuis toujours, Doucet Machineries s’efforce d’offre les meilleures conditions de travail à son personnel. Plusieurs postes viennent également avec certains avantages, dont celui de pouvoir voyager. C’est le cas de nos techniciens de service, qui sont appelés à prendre la route pour se rendre directement chez nos clients.

Gabriel McDonald, technicien de service depuis plusieurs années chez Doucet, vous parle de son quotidien et des défis liés à son métier.

 

Peux-tu me décrire en quoi consiste ton travail? À quoi peut ressembler ton quotidien?

Mon mandat est d’apporter un support au client dans son usine pour l’installation de nouveaux équipements produits par Doucet. Je dois aussi faire de la maintenance préventive sur leurs équipements existants ou changer des composantes défectueuses sur nos machines. Il m’arrive aussi d’être appelé à faire du dépannage lorsque des problématiques surviennent et réaliser des inspections mécaniques pour voir s’il y a des changements à apporter à nos produits chez le client. En tant que technicien de service, je peux aussi faire des améliorations des systèmes sur la machinerie, que ce soit au plan électrique, pneumatique, mécanique ou hydraulique. Mes tâches sont très variées.

 

Depuis quand pratiques-tu ton métier chez Doucet?

Je suis technicien de service depuis 1 an, mais j’ai aussi été monteur chez Doucet pendant 6 ans auparavant. Ces années m’ont permis d’acquérir beaucoup de connaissances sur nos façons de faire et sur le fonctionnement de nos équipements.

 

À quoi ressemble ton parcours académique/professionnel?

Après avoir obtenu mon diplôme d’études secondaires, j’ai réalisé un diplôme d’études professionnelles en électromécanique de système automatisé et électricité de construction. Ce DEP m’a permis d’être engagé par Doucet Machineries comme monteur. Pendant mon entrevue, un détail m’avait accroché à l’esprit… celui qu’on pouvait être appelé à installer la machinerie chez des clients un peu partout en Amérique du Nord. Cet élément m’avait marqué parce que je trouvais que ce serait un bon défi pour moi.

Un jour, on m’a demandé d’aller installer un convoyeur de retour. Ça a été ma première fois chez un client et j’ai eu la piqûre. Pendant les années suivantes, lorsque les techniciens de service n’étaient pas disponibles, j’étais celui à qui on offrait les mandats pour se rendre chez les clients. J’ai ensuite fait la demande pour devenir technicien de service.

Le processus n’a pas été simple. J’ai dû passer quelques évaluations, comme gérer moi-même de gros projets incluant de la machinerie complexe à notre usine, puis aller en faire l’installation chez les clients. Celles-ci se sont toutes bien déroulées, ce qui a convaincu mes patrons de me proposer de devenir technicien de service, ce que j’ai accepté sans hésiter.

 

Qu’est-ce qui t’a attiré au départ dans ce domaine?

J’ai aimé le grand éventail de possibilité sur lesquelles on peut travailler. Les opportunités liées au métier sont géniales. On a la chance de travailler dans un domaine qui modernise constamment les chaînes de production.

En plus, nous avons un emploi stable avec de bonnes conditions et un bon salaire.

 

Qu’aimes-tu le plus de ton travail?

Il y a plusieurs choses qui me font aimer mon emploi… mais la première est d’avoir la chance de voyager partout en Amérique du Nord. Aussi, j’aime voir les créations de Doucet fonctionner chez les clients, dans un milieu où elles sont réellement en production… les voir en action pour vrai!

C’est aussi plaisant de pouvoir gérer des équipes lors des installations, on y rencontre constamment de nouvelles personnes.

J’aime également savoir que j’ai de grandes responsabilités qui me font avancer comme personne et comme employé, savoir que j’ai la confiance de mes patrons. Mes fonctions me permettent de développer un grand sens de la débrouillardise. La fierté ressentie lorsqu’on installe de grosses lignes de production entièrement automatisée et qu’on les voit ensuite en opération est inégalée.

Je dirais en terminant que c’est aussi agréable de voir les procédés de production qui varient d’un endroit à l’autre et de comprendre leur fonctionnement.

 

Quel est l’endroit où tu voyages le plus souvent? Peux-tu me nommer l’endroit le plus loin où tu t’es rendu et combien de temps peux-tu partir lors d’un seul voyage?

Tout dépend des contrats que nous obtenons, mais règle générale, je me rends plus souvent aux États-Unis ou ailleurs au Québec. Il m’arrive aussi d’aller dans le reste du Canada, mais c’est plus rare.

La destination la plus loin où je suis allé travailler est au Mexique, plus précisément dans la ville de Reynosa. Cette ville se trouve à la frontière américaine, tout près du Texas.

Selon les projets, il nous arrive de partir plusieurs semaines. Par exemple, il m’est arrivé deux fois de partir pendant une période de 10 semaines, une fois à Gilchrist en Oregon et l’autre à York en Pennsylvanie.

 

Quelle a été ta destination favorite jusqu’ici?

Si je dois nommer une ville, je dirais Las Vegas. Sinon, mon endroit favori est de loin l’état d’Oregon.

 

Quels sont les plus grands défis liés à ton emploi?

Le plus difficile est certainement le fait que nous soyons seuls provenant de Doucet chez les clients. Lorsque des situations problématiques surviennent, on doit prendre des décisions critiques, rapidement, sur certains enjeux qui peuvent avoir un impact sur la production de l’usine où nous sommes. Il ne faut pas hésiter à essayer des pistes de solutions. Toutefois, il faut dire que nous avons toujours du support à distance pour valider les idées que nous mettons de l’avant.

As-tu un conseil à donner à quelqu’un qui voudrait pratiquer le même métier que toi?

Il faut être en mesure de gérer la pression, le stress et être autonome. Il faut être à l’aise de travailler seul durant plusieurs jours consécutifs, voire plusieurs semaines. Il est aussi important de bien parler et comprendre l’anglais. Je dirais qu’il est surtout de ne pas avoir peur de l’inconnu.